Don d'organe

Le don d'organes est le prélèvement d'organes sur un donneur pour traiter des receveurs (personnes malades) dont les organes essentiels à sa vie sont gravement atteints.

Ce prélèvement peut s'effectuer sur des personnes décédées par mort cérébrale. Ce qui signifi que le cerveau est mort, mais que le coeur bat toujours.

Il est existe deux autres cas de don d'organes, de son vivant dans certaines conditions et ça ne concernent que quelques organes.

Il existe aussi des cas où l'on prélève des organes sur des personnes en arrêt cardiaque et respiratoire.

Ca concerne essentiellement les reins et le foie. Plus rarement des cœurs pour permettre de sauver des enfants cardiaques.

En faite c'était une pratique courante en France jusqu'en 1968 et la France à mi un terme à ce don jusqu'en 2006. Depuis 2006, la France autorise à nouveau ce type de don.

Pour la petite histoire, avant 1968 on prélevait beaucoup sur les condamnés à mort de la prison de la santé. Une équipe médicale se précipitait sur eux, pour remplacer leur sang par des liquides de refroidissement pour mieux conserver les organes.

On leur  prélevé les reins pour des receveurs qui en avaient besoin.

Le don d'organe par arrêt cardiaque et respiratoire pose un problème éthique en France à cause de l'incertitude irréversible de l'arrêt cardiaque, mais aussi des dérives qu'il pourrait y avoir dans le corps médicales.

Pour éviter ces problèmes les conditions pour pouvoir prélever un organe par mort cardiaque sont très importantes en France.

Grace à l'avancement de la science, la compatibilité HLA est de moins en moins indispensable. Il y a tout de même un avantage pour le patient à avoir la plus grande compatibilité possible. C'est que cela permet d'allégé le traitement.

 Le texte de loi le plus récent date de 2004

LOI no 2004-800 du 6 août 2004

relative à la bioéthique

NOR : SANX0100053L / Art. L. 1232-1. 

"Le prélèvement d'organes sur une personne dont la mort a été dûment constatée ne peut être effectué qu'à des fins thérapeutiques ou scientifiques. Ce prélèvement peut être pratiqué dès lors que la personne n'a pas fait connaître, de son vivant, son refus d'un tel prélèvement. 

Ce refus peut être exprimé par tout moyen, notamment par l'inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet. Il est révocable à tout moment.

Si le médecin n'a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s'efforcer de recueillir auprès des proches l'opposition au don d'organes éventuellement exprimée de son vivant par le défunt, par tout moyen, et il les informe de la finalité des prélèvements envisagés. Les proches sont informés de leur droit à connaître les prélèvements effectués."

 « L’agence de la biomédecine est avisée, préalablement à sa réalisation, de tout prélèvement à fin thérapeutiques ou à fins scientifiques.

Le registre national des refus est disponible auprès de L’agence de la Biomédecine  

Bien que la carte de donneur n'est donc pas nécessaire, elle est utile. Elle permet au corp médicale de gagner énormément de temps pour sauver une vie.

Le site de la fondation greffe de vie propose un passepaort de vie, qui est reconnu d'utilité publique.

http://www.greffedevie.fr/passeport.asp

La carte de donner d'organes de France ADOT est tout aussi reconnu.

http://www.france-adot.org/

 La carte de donneurd'organes est aussi disponible sur l'agence de biomédecine.

http://www.agence-biomedecine.fr/agence/commande-de-documents-de-l-information.html

Que di la religion catholique sur le don d'organes ?

Elle est tout à fait favorable au don d'organes

Oui, l'acceptation de la possibilité d'un don volontaire d'organes est une forme d'un véritable don de soi pour l'autre, un authentique acte d'amour. C'est une des applications inattendues de la parole du Christ : "Nul n'a d'amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ceux qu'il aime". (Jn 15, 13)  »

Le pape Jean Paul II a di plusieurs fois : « Je suis certain que les responsables sociaux, politiques et éducatifs renouvelleront leur engagement à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité. Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d'amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d'organes. »

Benoît XVI  possède quant à lui une carte de donneur depuis de nombreuses années qu'il porte sur lui. A ce jour en temps que pape, il ne peu plus être donneur.