Le bonheur
Qu’est ce que le bonheur ?
Le bonheur est un état d’esprit et non une destination.
Les gens se perdent quand ils croient que le bonheur est une destination.
« Nous ne vivons jamais, mais nous espérons seulement vivre et, regardant toujours plus loin pour être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais » (Blaise Pascal, savant, homme de lettre et chrétien du XVIIe siècle).
- Quand j’aurai un bon travail, je serais heureux.
- Quand j’aurai cette voiture, je serais heureux.
- Je suis célibataire, je suis triste. Je serais heureux quand j’aurai une petite amie. On la trouve et finalement on se dit, qu’on sera heureux quand on aura des enfants. On a des enfants et on se dit, les gens célibataires ne savent pas le bonheur qu’ils ont.
Cela vous semble familier ?
Au final, les gens quand ils arrivent à leur destination. Ils finissent par se rendre compte qu’ils se sont trompés et se cherche une autre destination. Ca n’a jamais de fin, pour la simple raison que le bonheur n’est pas une destination.
J’ai entendu plusieurs fois des personnes dire ou demander, si la recherche du bonheur n’était pas égoïste. Au contraire, il est nécessaire pour faire du bien autour de nous. C’est l’égo qui fait souffrir, le bonheur nous éloigne de cet ego, des pensées tristes ou de la vanité.
Nous sommes bien plus aptes à rendre service et à faire le bonheur autour de nous quand l’est soit même.
Le bonheur est un état d’esprit comme je l’ai dit et comme certains le disent.
Pour simplifier, je dirais que c’est comme la fatigue ou avoir faim. Ce n’est pas permanent. Ça vient, ça part. Certains ont encore faim après avoir bien mangé, d’autres n’ont plus faim après avoir grignoté. C’est pareil pour le bonheur, certains ont tout ce qu’ils veulent et ne sont jamais heureux.
D’autres sont malades ou/et handicapés et ils sont heureux. C’est gens là font souvent mentir les statistiques de la science à leur avantage.
Si j’ai pris l’exemple de la maladie et de l’handicap, ce n’est pas un hasard.
Beaucoup d’études ont été faites sur le lien entre l’état d’esprit et le corps.
Le Dr Jakcheyev, psychologue russe a fait des expériences sur les gens heureux et les gens malheureux. Il est arrivé au résultat que de penser à des choses agréables développent tous nos sens sans exception.
La médecine psychosomatique a rapporté que l’estomac, le foie, le cœur et tous les organes internes fonctionnent mieux lorsque nous sommes heureux.
Dans les années 1980, Robert Ader psychologue à l’université de Rochester participe à "inventer" une nouvelle discipline scientifique. Aujourd’hui connu sous le nom de PNI : psycho-neuro-immunologie
De manière simplifiée, c’est une médecine complémentaire aux autres médecines qui consiste à vous rendre heureux de manière naturelle (yoga, visualisation, méditation, nutrition alternative, techniques de respiration, tai-chi ou acupuncture…) pour vous permettre de guérir plus vite ou si cela n’est pas possible, d’être en meilleure santé.
Comment faisons-nous pour être dans cet état d’esprit de bonheur ?
Faute d’avoir la solution à cette question, je vais tenter de vous orienter vers la réponse et peut être pourrez vous m’aider à la compléter ;)
« Il y a des gens qui disent qu’ils peuvent ; d’autres qu’ils ne peuvent pas. En général, ils ont tous raison» (Henry Ford, Fondateur de la marque automobile FORD).
Il a bien raison, car le bonheur n’est pas extérieur à nous, au contraire il est à l’intérieur de nous. C’est là qu’il faut aller le chercher.
« On ne naît pas jardiniers. On le devient. Tout comme l’on peut devenir de véritables JARDINIERS DU BONHEUR» (Auteur inconnu).
Si l’esprit influe sur notre corps, le corps lui aussi influe sur l’esprit.
Bouger et manger
Bouger et manger équilibré est un très bon début.
45 min par jour d’activité faible suffi dans la journée et pas forcément tout à la fois. Vous pouvez marcher lentement, laver la vaisselle, arroser les plantes, la pétanque, billard …
Pour des activités plus modérée, 30 minutes par jour suffisent. Vous pouvez faire de la marche rapide, laver la voiture, passer l’aspirateur, gym légère …
Pour ceux qui vont plus loin dans les activités physiques, 20 minutes par jour suffisent.
Si on ajoute aux activités une bonne alimentation, nous sommes prêts à apprendre à être heureux.
Nourrir notre esprit du bonheur
En vérité il n’y a pas besoin de grands efforts pour être heureux, il faut juste apprécier ce que nous avons ; même si notre vie est très simple, nous pouvons connaître le bonheur en appréciant l’eau que l’on boit. Vous souvenez vous de votre première cigarette, votre première bière ou coupe de champagne ? Beaucoup d’entre nous avons trouvé ça mauvais. Une majorité je pourrais même dire pour la cigarette.
Mais nous sommes tellement conditionnés, qu’on ne s’arrête pas à notre première cigarette (pourtant quand on voit avec quoi c’est fabriqué, cela fait peur) ou/et bière. Au point que nous finissons par aimer, voir même ne plus s’en passer. Nous pouvons donc être heureux en buvant de l’eau. Ça ne tient qu’à nous de l’être.
Si nous sommes trop difficiles, toujours en train de penser que ceci ou cela ne va pas, rien ne sera jamais parfait. Nous finissons par courir après des mirages.
La colère, la jalousie, l'orgueil, … sont sources d’éloignements du bonheur.
Tout comme le développement des qualités de l'amour, la compassion, l'humilité, la patience, la sagesse … contribuent à notre bonheur.
Il ne tient qu’à nous de faire de nos souffrances du passé, de s’attacher à celle-ci et en faire une souffrance présente. Nous pouvons aussi ne pas s’y attacher et en tirer les erreurs ou/et les joies que l’on peut. Afin que ce qui nous fait souffrir ne se renouvelle pas à nouveau dans le présent.
« Ce ne sont pas les expériences qui nous font souffrir, mais notre façon de les vivre » (Bouddha)
Supposons que j’ai des richesses matérielles, de la parenté et des amis. Je peux en tirer profit à mon bonheur en faisant accroître ma générosité, pour en faire bénéficier les autres et nous même.
On peut supposer l’inverse, je n’ai aucune richesse matérielle, pas de parenté et ni d’amis. Je peux quand même connaître le bonheur d’une manière différente en n’y voyant les avantages.
En cherchant bien, je me rends compte que je n’ai rien à protéger, ni même d’avoir peur d’être volé. Je n’ai aucun risque d’être en conflits avec mes proches.
Difficile dans la réalité de voir la chose de cette façon, cela peut sembler même impossible. Pourtant avec de l’entraînement au jour le jour et en cultivant notre bonheur, c’est possible.
D’ailleurs, qui n’a pas constaté qu’un évènement, à première vue, malheureux, s’est avéré, par la suite, comme une chose positive. J’ose espérer que tout le monde a connu ça un jour.
Le bonheur n’est pas permanent, même si on arrive à connaître cet état de bonheur. Il faut le cultiver chaque jour. C’est comme ça qu’il finira par faire partie de nous la majorité du temps.
Plus on s’habitue au bonheur et plus il est aisé de tirer avantage des événements qui nous semblent négatif à première vue.
La religion peu aidé
Ce tourné vers la religion peu aidé à cultiver le bonheur. Peu importe la religion, toutes les religions parlent du bonheur. C’est juste le chemin qui est différent. Personnellement, je m’aide surtout du bouddhisme et de la « science ». Loin de moi l’idée de vous dire que ce sont les meilleurs chemins qui amènent au bonheur. Le bouddhisme me correspond bien, pour le laïque que je suis.
Que serait le monde si nous étions tous heureux ?
Maintenant qu’on sait comment être heureux, on peu être tous heureux et aider notre prochain à le devenir à son tour. Ce n’est pas les moyens qui manquent au final pour être heureux.
Mais que serait un monde où tout le monde est heureux ?
C’est impossible de le savoir, mais on peu en n’a avoir une vague idée. Une terre dépolluée où il n’y aurait plus de gens qui meurent de faims. Pas la peine d’aller plus loin, je suis déjà en pleine fiction là (rire). Pourtant, ce qui est bien réel. C’est que nous pouvons tous être heureux puisque le bonheur est un état d’esprit et non une destination. Tout comme nous pouvons tous faire partager notre bonheur et apporter notre pierre à l’édifice.
